La station de biologie marine de Concarneau (Finistère) mène actuellement un inventaire et un suivi des fonds marins du littoral breton. Les chercheurs scientifiques étudient les effets de l’enrichissement en sédiments et en matières organiques sur la distribution verticale des algues. Il s’agit de mesurer les conséquences des rejets à la mer (agricoles, industriels et urbains…) et du développement des activités (tourisme, plaisance, plaisance, conchyliculture, extraction de granulats…)
Les plongeurs utilisent pour cela des fiches de relevés immergeables (où ils consignent leurs observations sur la faune et la flore), des appareils photo et des caméras vidéo. Ils comptabilisent les différentes espèces. Ils prélèvent des échantillons qu’ils observent ensuite en laboratoire… de façon à voir notamment comment le milieu se restaure à la suite d’une pollution accidentelle.
Mené depuis quatre ans, ce travail a été lancé à la suite du naufrage de l’Erika en 1999. Financé par des fonds publics, il rentre dans le cadre du projet national centralisé par le réseau benthique Rebent dont la Bretagne est zone pilote. Ses résultats sont utilisés par les scientifiques et les gestionnaires avant de lancer certains aménagements.