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 le Béluga

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Sophie
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MessageSujet: le Béluga   le Béluga Icon_minitimeMer 16 Mai - 18:00

le Béluga 250px-Baluga_Whales le Béluga 250px-Cetacea_range_map_Beluga
appelé aussi: baleine/dauphin blanc ou canaris des mers à cause des son qu'il émet, comparables à des sifflements aigus.

Descrption
Cet animal social peut atteindre 5m de long, il est plus grand que la majorité des dauphins mais bien moins que les autres baleines. Les mâles adultes sont généralement plus grands que les femelles, et peuvent peser jusqu'à une tonne et demi (femelles aux alentours de la tonne). Les bélugas nouveaux-nés mesurent environ 1,5m de long pour un poids de 80kg. Il est difficile de confondre ce cétacé avec un autre à taille adulte : il possède une crête dorsale résultat de l'atrophie d'un aileron et est entièrement blanc ; à l'inverse des jeunes bélugas qui sont gris. De même, sa tête ne ressemble à celle d'aucun autre cétacé : la zone frontale est souple et en forme de bulbe. Le béluga est d'ailleurs capable de "gonfler" son front en envoyant de l'air dans ses sinus. Enfin, contrairement aux autres cétacés, ses vertèbres cervicales ne sont pas soudées, impliquant une certaine flexibilité du cou et lui autorisant de déplacer sa tête latéralement.
Le béluga appartient au genre apterus (qui signifie en latin "sans ailes") en raison de l'absence d'aileron dorsal. Les scientifiques pensent que cette préférence évolutive pour une crête dorsale plutôt que pour un aileron, est due à une adaptation à la vie de ces créatures sous la glace, ou un moyen de réduire la surface de peau pour éviter une trop grande dissipation de chaleur.

Le corps du béluga ressemble globalement à un cylindre (en particulier lorsqu'il est bien nourri) qui s'effile vers le museau et vers la queue. Au fur et à mesure du développement de la nageoire caudale, celle-ci s'incurve de plus en plus. Les nageoires latérales sont larges et courtes et présentent une forme grossière de quadrilatère.
La maturité sexuelle intervient à l'âge de huit ans pour les mâles, et à cinq ans pour les femelles. Les mères donnent naissance à un unique petit au cours du printemps suivant la période de gestation d'une durée de quinze mois. Les petits bélugas sont uniformément gris foncé ; mais cette coloration s'éclaircit avec l'âge, jusqu'à ce qu'ils prennent enfin leur couleur blanche typique à l'âge de neuf ans pour les mâles et sept ans pour les femelles. Les petits restent sous la protection de la mère deux ans durant. L'accouplement du béluga n'est pas très bien connu ; il survient probablement au cours de l'hiver ou au tout début du printemps, quand les groupes de bélugas sont encore dans leur territoire hivernal ou alors au début de leur période de migration. Cependant, l'accouplement semble survenir à d'autres périodes également. Un béluga vit en moyenne quarante ans.

Ethologie
Le béluga est une créature très sociable. Il se déplace en groupes subdivisés en sous-entités habituellement composées d'animaux du même âge et du même sexe. Les mères et leurs petits intègrent généralement des groupes restreints. Lorsque les nombreuses sous-entités se rejoignent dans les estuaires, l'on peut dénombrer des milliers d'individus ; ce qui représente une proportion significative de la population mondiale des bélugas et les rend d'autant plus vulnérables à la chasse.

Ce mammifère marin nage relativement lentement et se nourrit majoritairement de poissons ; il mange également des céphalopodes (pieuvres, calmars...) et des crustacés (crabes, crevettes...). Il chasse cette faune des fonds marins généralement jusqu'à 300m, bien qu'il puisse atteindre deux fois cette profondeur.

Le béluga est capable d'émettre un large éventail de sons passant par les sifflements, les claquements, les tintements et autres couics. Certains chercheurs qui ont écouté un groupe de bélugas ont décrit cela commme un orchestre à cordes s'accordant avant un concert. Les scientifiques ont isolé une cinquantaine de sons particuliers, la plupart situés dans une gamme de fréquence allant de 0,1 à 12 kHz.

Leurs principaux prédateurs naturels sont l'ours blanc et les orques. Lorsque les bélugas sont piégés par les glaces, les ours les assomment d'un coup de patte et les hissent sur la banquise pour les achever.

Population et intéraction avec l'homme
La population globale des bélugas s'est stabilisée aux environs de 100.000 individus. Bien que ce nombre soit plus important que celui d'autres cétacés, il est bien moins important qu'il y a des décennies, avant la chasse au béluga. On estime qu'il y a 40.000 individus en mer de Beaufort, 25.000 dans la baie d'Hudson, 18.000 dans la mer de Behring et 28.000 dans les eaux arctiques canadiennes. La population de l'estuaire du Saint-Laurent est estimée entre 500 et 1.000 individus. Les bélugas du Saint-Laurent nagent dans des eaux beaucoup plus propres qu'il y a 20 ans.

En raison de leurs schémas migratoires prévisibles et de leur formation en groupes, les bélugas ont été chassés des siècles durant par les autochtones de l'Arctique. La chasse au béluga est encore autorisée de nos jours dans certaines zones et par certaines populations, dans des limites raisonnables. Toutefois, dans d'autres zones telles que la baie d'Anchorage, la baie d'Ungava et au large des côtes ouest du Groenland, la chasse acharnée à des fins commerciales (aujourd'hui interdite par le moratoire sur la chasse à la baleine) ont mis en danger la survie des populations y vivant. Bien que non-autorisée, la chasse au béluga par les autochtones persiste dans ces endroits et il est à prévoir une extinction des populations de bélugas de cette zone. Ces aires sont le sujet de dialogues entre les Inuits et les gouvernements afin d'instaurer une chasse intelligente et raisonnable. Cette chasse a également permis d'ajouter le béluga à la liste des espèces en danger en 1994.

La pollution humaine qui se déverse dans les rivières ont une incidence significative sur la santé des populations vivant dans les estuaires. Les cas de cancers rapportés sur des individus du Saint-Laurent semblent se stabiliser. Les bélugas de cette zone ont d'ailleurs le corps tellement truffé de contaminants que leurs carcasses sont considérés comme déchets toxiques. Toutefois, l'impact à long-terme de la pollution sur le devenir de cette population est inconnu.

Les activités humaines constituent également une menace pour l'espèce. Alors que certaines populations en sont venues à tolérer les petites embarcations, d'autres au contraire les évitent. L'observation des bélugas est d'ailleurs devenu une activité florissante dans le Saint-Laurent et dans la rivière Churchill (baie d'Hudson). Assourdis par le brouhaha de l'incessant trafic maritime sur le fleuve Saint Laurent, les bélugas ne crient plus : ils hurlent. Les enregistrements en continu des vocalises d'une population de 600 à 700 individus montrent qu'en présence de bateaux les mammiféres marins émettent une série de cris bruyants, qu'on a d'abord interprétés comme des signaux d'alarme. Mais ces cris durent plus longtemps et sont d'une fréquence plus haute. En outre, les "sirénes des mers" ont tendance à répéter leurs appels. La transformation des chants serait une tactique pour réduire la dégradation du signal et augmenter la probabilité de sa réception. Mais la modification du comportement vocal de ces animaux pour lutter contre la pollution sonore tend à diminuer leurs capacités à trouver de la nourriture, à s'orienter et à communiquer avec leurs congénéres.

Les bélugas sont parmi les premières espèces à avoir été élevées en captivité. Le premier béluga fut exhibé au Barnum's Museum de New York en 1861. Aujourd'hui, le béluga est l'une des rares espèces de cétacés que l'on rencontre dans les aquariums d'Occident. Leur popularité est en grande partie due à leur couleur caractéristique et à leurs mimiques faciales. Alors que la plupart des dauphins ont un "sourire" figé, la flexibilité cervicale du béluga lui autorise un répertoire plus vaste d'expressions faciales. La plupart des bélugas détenus dans les aquariums ont été capturés à l'état sauvage puisque les programme d'adaptation de cet animal à la captivité ont rencontré un certain succès.

Aussi bien la marine Américaine que la marine de l'ex-URSS ont utilisé les bélugas dans des opérations de déminage des eaux Arctiques.

source: wikipédia
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