Le 12 décembre 1999, le pétrolier l'Erika, un cargo maltais, se brisait en deux au large de la Bretagne, lâchant 10 000 tonnes de fuel sur près de 400 km du littoral. Des milliers de bénévoles sont venus nettoyer les plages.
Sept ans après, l'affaire continue de faire des remous : que contenaient réellement les cuves du navire ? Deux journalistes de France 3 ont enquêté. Dans le magazine les Clés de l’infos (samedi 9 décembre), ils ont révélé que près de 4 tonnes d'un produit extrêmement toxique (le STM6, déchet très dangereux) auraient pu être mélangées aux 27 000 tonnes de fuel numéro 2 lors du chargement à la raffinerie des Flandres à Dunkerque.
Le procès du groupe Total et de 14 prévenus, mis en examen dans le naufrage du pétrolier, pour pollution maritime et complicité de mise en danger de la vie d'autrui, se tiendra du 12 février au 13 juin à Paris. Il n’abordera pas la question de la cargaison du tanker maltais.