Contre le commerce de l'Ivoire

Avec la Fondation Ligue Française des Droits de l'Animal, la Fondation 30 Millions d'Amis et le ROC

En 1989, une profonde prise de conscience de l'opinion publique internationale avait permis d'enrayer le déclin des populations d'éléphants d'Afrique par l'interdiction du commerce de l'ivoire.

Hélas...

Hélas, tout a recommencé depuis la réouverture de ce commerce meurtrier en juin 1997 et l'autorisation donnée à trois pays d'Afrique australe (Botswana, Namibie et Zimbabwe) de pouvoir exporter leurs stocks d'ivoire à destination du Japon.

Depuis cette date, et malgré l'avertissement lancé par de nombreux spécialistes, le braconnage a repris sur l'ensemble du continent africain et même asiatique.

Il y a trente ans, les éléphants d'Afrique étaient plus de 2 millions. Ils ne sont plus que 286.000, aujourd'hui.

Si le braconnage retrouvait son niveau d'avant interdiction (90.000 bêtes tuées par an entre 1970 et 1989), tous les éléphants auront disparu dans 4 ans...

Une seule solution peut permettre de sauver les éléphants : leur reclassement en Annexe 1 de la Convention de Washington sur les espèces menacées (commerce international interdit) lors de la prochaine conférence des Etats parties.

pétition et dossier

Signé!

C'est déplorable de devoir recommencer ce qui a été fait il y a seulement quelques années. Chaque victoire ne semble que provisoire apparemment. Il y a de quoi devenir definitivement misanthrope.

La seule chose qui puisse arrêter la commercialisation d'un produit, quel qu'il soit, c'est la diminution ou l'absence de demande. C'est pourquoi il faudrait dans la mesure du possible essayer de faire bouger les mentalités, et dénoncer et stigmatiser ceux qui consomment de l'ivoire, comme on le fait de ceux qui consomment de la fourrure par exemple. A ce moment le trafic s'arrêtera de lui-même et mourra pour de bon.
C'est pourquoi j'essaye encore d'avoir foi en l'avenir et dans les nouvelles générations qui feront peut-être bouger ça, en abandonnant des traditions et croyances ridicules.

A.

Il y a aussi tous les touristes qui veulent absolument un souvenir artisanal... Et là je vous renvoie au topic "Savoir dire non"... Puisqu'à notre niveau, on ne peut pas faire nous même des lois ou chasser les braconneurs, mais on peut simplement en refusant d'acheter ces objet et en s'y mettant tous faire couler leur petite affaire... S'ils ne vendent plus le produit de leur braconnage, ils ne braconneront plus ! Mais encore une fois, c'est l'affaire de tous ! Il ne faut pas attendre que ce soit le voisin qui fasse !

100 % d'accord!

Signé aussi!

Autre élément à prendre en compte: le braconnage augmente avec la pauvreté d'un pays et la corruption. C'est donc aussi une affaire politique. Ce n'est pas que je veux tout politiser mais je pense que de nombreuses choses sont liées.

A savoir: on peut dire merci à notre précédente ministre de l'écologie (pas du tout écolo), j'ai nommé Roseline Bachelot. A l'époque, je lui avais écrit une lettre à ce propos. Sous ces airs joyeux, elle a fait reculer bien des choses dans son domaine sans que personne ne s'en rende compte ou presque. Il faut dire que l'écologie était un sujet moins à la mode en 1997. Il n'y a qu'une chose qu'elle a avancé, ou plutôt rallongé, c'est les délais de pèriode de chasse.